Article
French
ID: <
10.3406/hista.2008.3220>
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DOI: <
10.3406/hista.2008.3220>
Abstract
Philippe Mainterot La redécouverte des collections de Frédéric Caïlliaud : contribution à l’histoire de l’égyptologie Au cours des deux voyages qu’il effectua en Egypte et en Nubie de 1815 à 1818, puis de 1819 à 1822, le Nantais Frédéric Cailliaud (1787-1869) constitua une importante collection d’antiquités pharaoniques. Il vendit la majeure partie de ces objets archéologiques à la Bibliothèque royale (aujourd’hui Bibliothèque nationale de France) et se constitua une collection particulière avec le restant. Les aléas muséographiques, les erreurs d’inventaire, le jeu des legs et des dépôts contribuèrent à la dispersion de la collection Cailliaud dans les musées français depuis la première moitié du XIXe siècle jusqu’à nos jours. Grâce aux dessins du voyageur, extraits de ses ouvrages Voyage à l’Oasis de Thèbes et Voyage à Méroé et au Fleuve Blanc, ainsi qu’à la liste originelle des objets collectés par le Nantais, 330 objets ont pu être ré-attribués à la collection Cailliaud. Cette recherche apporte des informations précieuses sur la constitution des savoirs archéologiques et sur l’histoire de l’égyptologie. Mainterot Philippe. La redécouverte des collections de Frédéric Cailliaud : contribution à l’histoire de l’égyptologie. In: Histoire de l'art, N°62, 2008. Musées, collections, collectionneurs. pp. 43-54.