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French

ID: <

10.4000/america.1281

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DOI: <

10.4000/america.1281

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Where these data come from
L’érotisme féminin dans María Antonia de E. Hernández Espinosa : prise de pouvoir ou aliénation ?

Abstract

Dans le contexte des premières années de la Révolution cubaine, cette « tragédie républicaine » met en scène une jeune mulâtresse, María Antonia, prise en tenaille entre deux modèles sociaux desquels elle participe contre son gré et tente en vain de s’affranchir : le modèle religieux afro-cubain, qui voit en elle une fille d’Ochún (déesse de la sensualité et de la sexualité féminine) et lui impose de se conduire comme telle, et celui de la société républicaine, prérévolutionnaire, au sein de laquelle les femmes se doivent d’être soumises aux hommes et ne peuvent en aucun cas exercer sur eux leur pouvoir de séduction, sous peine d’être considérées comme des femmes de mauvaise vie. L’effort désespéré de María Antonia pour se libérer de ce double modèle, qui la conduit jusqu’à la mort, permet à l’auteur de laisser entrevoir la seule échappatoire à ce conflit tragique : la construction d’une nouvelle société, au sein de laquelle chaque femme pourrait affirmer son individualité en toute liberté, sans que l’on cherche à faire d’elle une épouse ou une prostituée…

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