Article
French
ID: <
10.4000/artefact.666>
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DOI: <
10.4000/artefact.666>
Abstract
Aux États-Unis, dans les deux premiers tiers du xixe siècle, la présence française dans la formation des ingénieurs s’exerce tant au niveau institutionnel qu’intellectuel. Les nombreuses institutions dans lesquelles les ingénieurs américains sont instruits s’inspirent largement des structures et méthodes d’enseignement des écoles françaises, ainsi qu’elles importent puis traduisent des manuels français pour l’enseignement de la mécanique théorique. Cependant, ce transfert, qui croise les contextes locaux de l’enseignement supérieur américain et les besoins domestiques des auteurs-professeurs, est soumis à un important travail d’adaptation menant, à la fin du siècle, au spectacle d’un pays dont la formation en matière d’ingénierie s’impose sur la scène mondiale de la technique.