Article
French
ID: <
10.4000/champpenal.12848>
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DOI: <
10.4000/champpenal.12848>
Abstract
La prévention des violences extrémistes se limite-t-elle au signalement et à la neutralisation des « radicalisés » en devenir ? À l’appui d’observations réalisées dans les villes belges confrontées aux départs vers les terres du djihad, cet article révèle une prévention des violences extrémistes visant plutôt à conjuguer réponse aux inquiétudes liées au terrorisme et promotion de l’inclusion sociale à la marge de la société. L’existence de cette prévention permet de mettre en évidence la diversité des modes d’appréhension du « risque terroriste » et de questionner la nature des savoirs de ce risque et la mobilisation de ces savoirs du risque dans une optique préventive.