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French

ID: <

10.4000/economierurale.5488

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DOI: <

10.4000/economierurale.5488

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La régulation laitière face à la volatilité des marchés – États-Unis, Nouvelle-Zélande, Canada, France, Suisse

Abstract

L’objectif de cet article consiste, dans un contexte de volatilité accrue des prix des produits laitiers, à documenter et comparer la logique des systèmes de régulation mis en œuvre dans divers pays afin de gérer cette volatilité. Cinq pays font l’objet de l’analyse : les États-Unis, la Nouvelle-Zélande, le Canada, la France et la Suisse. Les mécanismes de gestion des déséquilibres de marché sont inexistants en Nouvelle-Zélande. Au Canada, la notion de déséquilibre de marché ne peut exister tant que le système de gestion de l’offre reste en place. Mais ce système de régulation isole l’industrie canadienne du reste du commerce mondial et la contraint à se développer sur la seule base du marché domestique. Aux États-Unis, l’intervention sur le marché en cas de baisse des marges est définie de telle sorte que son impact sur un rééquilibrage du marché risque d’être très limité. Par contre, le programme de paiements contra-cycliques pourra protéger le revenu des producteurs. En France, la gestion du marché par les quotas a été progressivement démantelée pour être remplacée par une contractualisation entre producteurs et laiteries. Les mécanismes de gestion de déséquilibre des marchés ne sont pas vraiment définis dans les textes de l’Organisation commune des marchés, laissant planer une forte incertitude quant à la capacité du système d’apporter une protection des revenus aux producteurs laitiers. En Suisse, la gestion des déséquilibres relève de l’interprofession, sans que cette dernière n’ait vraiment réussi à être efficace en la matière.

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