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Article

French

ID: <

10.4000/eps.4160

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DOI: <

10.4000/eps.4160

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Where these data come from
Student Migration in South Africa

Abstract

L’article se propose d’examiner la migration des étudiants de l’afrique francophone (Afrique de l’Est et Centrale) en Afrique du Sud. Les résultats indiquent sans ambiguïté que cette migration d’étudiants fait partie des courants migratoires d’étudiants internationaux que connaît actuellement l’Afrique du Sud. Les étudiants de l’Afrique francophone migrent en Afrique du Sud en raison des coûts d’études moins élevés et de la détérioration des établissements universitaires dans les pays d’origine et aussi, pour beaucoup d’entre eux, de l’échec du remplissage des conditions pour obtenir un visa d’étudiant dans les pays industrialisés. Comme destination, ce pays est un second meilleur choix pour beaucoup d’étudiants. Toutefois, dans beaucoup de domaines concernant la qualité de l’éducation, l’Afrique du Sud est positivement jugée par les étudiants mis à part l’environnement social. Le motif lié à la poursuite des études domine parmi les raisons de la migration. Ce mélange de motifs apparait aussi bien chez les femmes que chez les étudiants de sexe masculin. Les préférences dans les matières étudiées révèlent une diversification entre les sciences naturelles et les autres disciplines. Étudier et travailler ne s’excluent pas même si les étudiants qui travaillent sont en petit nombre. Ceux-là se retrouvent aussi bien dans les tâches liées à l’enseignement, sur le campus, que dans celles développées en dehors, sans aucun lien. Les liens avec le pays d’origine sont maintenus sous plusieurs formes à travers par exemple les visites de courte durée, les appels téléphoniques, le regroupement familial, l’argent envoyé au pays et les dons en nature. Dans leur majorité, les étudiants envisagent de retourner au pays ou d’aller ailleurs après leurs études. Certains envisagent de rester en Afrique du Sud dans l’espoir de trouver un emploi ou de poursuivre les études. Cette incertitude sur le projet de retour montre qu’il est aussi important de considérer cette migration d’étudiants francophones, non seulement comme une fuite des cerveaux ou un gain de cerveaux, mais aussi comme une migration circulante qui pourrait avoir un impact positif sur le développement du pays d’origine.

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