Article
French
ID: <
10.4000/interferences.6455>
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DOI: <
10.4000/interferences.6455>
Abstract
Le discours de Théodose à son fils dans le Panégyrique pour le quatrième consulat d’Honorius de Claudien est sans nul doute ce qui se rapproche le plus, dans l’œuvre du poète, d’un miroir du prince. Toutefois, ce texte ne peut être détaché des deux autres panégyriques consulaires dédiés à l’empereur, dans la mesure où les trois poèmes construisent progressivement l’image d’un prince idéal qui allie à la fidélité aux traditions les plus vénérables du mos maiorum la volonté d’un retour à un exercice romain et presque « républicain » du pouvoir impérial. Laissant de côté la réalité historique de cette « restauration », l’article se concentre sur les implications idéologiques et stratégiques de cette représentation dans l’affirmation du pouvoir d’Honorius.