This article hinges upon historical analysis to describe the complexity of the alzamientos ("uprisings") that took place in Cuba between 1959 and 1965 by reflecting on the way in which they intermingled practices anchored in long-term local history, registers of political action belonging to the "system of competitors for power share" with a sequence of events that had confrontations shift towards an ideological ground first, then towards phantasmagorical representations.

L’objet de cet article est, à partir d’une analyse historique, de décrire la complexité des alzamientos (« prises de maquis ») qui survinrent à Cuba entre 1959 et 1965, en réfléchissant sur la façon dont s’y sont entremêlées des pratiques ancrées dans les temps longs de l’histoire locale, des registres de l’action politique participant du « système des concurrents pour le pouvoir », et des enchaînements séquentiels qui ont déplacé les affrontements vers un terrain idéologique, puis vers des représentations fantasmagoriques.

El propósito de este artículo es describir, a partir de un análisis histórico, la complejidad de los alzamientos que ocurrieron entre 1959 y 1965, reflexionando sobre la manera en que se entremezclaron prácticas ancladas a lo largo de la historia local, con registros de la acción política que participaban del “sistema de los competidores por el poder”, y encadenamientos secuenciales que desplazaron los enfrentamientos hacia un terreno ideológico, y más tarde, hacia representaciones fantasmagóricas.

« Alzarse » : les formes d’une pratique, depuis l’époque des palenques jusqu’à l’extinction des derniers groupes de guérilleros anticastristes

Abstract