Article
French
ID: <
10.4000/osb.1033>
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DOI: <
10.4000/osb.1033>
Abstract
Les gouvernements New Labour ont favorisé l’émergence d’une politique linguistique pluridimensionnelle concernant notamment l’éducation, la compétitivité des entreprises, mais aussi la représentation du royaume aux yeux des étrangers. Cependant, aucune des langues vernaculaires des minorités ethniques issues de l’immigration n’a bénéficié statutairement de mesures protectrices, au contraire des langues celtiques, sous la double impulsion du processus de dévolution ainsi que de la ratification par le Royaume-Uni de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Il s’agit de mesurer les enjeux non seulement sociétaux et économiques de ce type d’initiatives, la possibilité de leur durabilité, alors qu’elles peuvent notamment sembler contredire les réformes de la loi sur la nationalité de 2004 et 2005, et si elles favorisent ou non la construction de communautés locales et citoyennes fortes.