Article
French
ID: <
10.4000/resf.905>
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DOI: <
10.4000/resf.905>
Abstract
La Possibilité d’une île offre un exemple sophistiqué d’artefacts littéraires, en confrontant l’autobiographie d’un Français contemporain aux commentaires de clones post-humains vivant deux mille ans dans l’avenir. L’article étudie la manière dont Michel Houellebecq utilise le procédé de l’artefact pour fonder, puis déstabiliser la crédibilité de son roman, afin de pousser le lecteur à chercher une vraie forme d’immortalité dans le présent, et non plus dans l’avenir, dans une démarche à la fois ironique respectueuse à l’égard de la science-fiction.