Article
Dutch
ID: <
10.4000/temoigner.6530>
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DOI: <
10.4000/temoigner.6530>
Abstract
Sam Seydieh s’intéresse dans son article à la façon dont les différentes formes d’évocation de la déportation pour motif d’homosexualité (témoignages, recherche des traces, commémorations) contribuent à créer un registre d’engagement singulier au sein de l’espace militant LGBT (lesbien, gay, bi et trans). Il montre ainsi que l’espace militant, au cours de ses transformations et malgré ses divergences, constitue un lieu d’interaction entre plusieurs niveaux de mémoire (mémoires empruntées des militant.e.s, mémoire historique élaborée par les militant.e.s autour d’un passé commun, mémoires communes des luttes). Son article permet de comprendre le rôle de la socialisation militante dans la transmission du sens de ce passé de persécution. Pour expliquer les ressorts d’un engagement basé sur la référence à la déportation pour motif d’homosexualité, son texte saisit ces engagements par le biais d’une analyse des contextes institutionnels d’une part et des carrières militantes d’autre part.