Text
French
ID: <
10.7202/011928ar>
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DOI: <
10.7202/011928ar>
Abstract
Dans cet article, l’auteur analyse la représentation de l’Orient (Chine, Corée, Japon) chez quatre écrivains québécois d’origines diverses à partir d’un même topos, celui du Chinatown. En s’appuyant sur un échantillon composé de quatre romans — Les lettres chinoises de Ying Chen, L’enfant chinois de Guy Parent, Kimchi d’Ook Chung et Tsubame d’Aki Shimazaki —, il met au jour une critique de l’orientalisme qui se profile dans ces oeuvres à travers une poétique de la désorientation. Il questionne enfin l’avenir du « désorientalisme », conçu comme une stratégie d’écriture délibérément désorientante, dans la littérature québécoise contemporaine.