Abstract
L’Éducation nationale a établi comme une priorité, dans la loi du 8 juillet 2013 d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école, le développement de l’EAC (éducation artistique et culturelle) ; cette dernière est désormais entendue comme une composante à part entière de la scolarité de tous les enfants. En effet, partant du double constat d’un accès très inégal des élèves aux domaines de l’art et de la culture et de l’importance de cet accès pour le développement personnel de chacun d’entre eux, l’État s’est saisi de la question en incluant dans leur formation générale le parcours d’EAC.La volonté politique exprimée par le Pays voironnais de développer l’EAC sur son territoire pose un certain nombre de défis ; politique publique partagée par divers opérateurs publics comme privés, sa mise en oeuvre est partenariale par nature. Le contexte actuel, avec notamment la réforme des rythmes scolaires et un mouvement de fonds d’affirmation du fait intercommunal, présente certes une fenêtre d’opportunité intéressante, mais la mise en réseau des nombreux acteurs contribuant à l’éducation culturelle se heurte parfois à des résistances à l’échelle locale.