Abstract
Les différents programmes de sensibilisation et d’éducation à l’image créés par l’État depuis la fin des années 80 ont initialement écarté un secteur associatif alors largement impliqué dans la transmission de la culture cinématographique – les ciné-clubs -, choisissant au contraire d’investir au premier plan les salles de cinéma commerciales, et plus particulièrement les salles Art et Essai, dans ces dispositifs. Le développement impressionnant de ces opérations, dues à un succès presque inattendu auprès du corps enseignant, a rendu toutefois nécessaire la mise en place de nombreux partenariats destinés à la formation des enseignants, à l’accompagnement des séances et à l’offre de documentation requise. On a donc observé dans un second temps une nouvelle ouverture vers le milieu associatif cinéphile, et en particulier vers les festivals de cinéma, ouverture pas complètement assumée à ce jour par les pouvoirs publics mais qui s’affirme comme une nouvelle donne incontournable du paysage français de l’éducation à l’image.