Abstract
Issue d’un travail collectif, cette contribution propose des lectures croisées du film d’Alejandro Fadel, réalisateur argentin : Muere Monstruo Muere (2018) [Meurs Monstre Meurs]. La trame du film se structure autour d’une série de meurtres de femmes dont les corps sont retrouvés décapités dans la province de Mendoza. L’hypothèse de départ est que, dans le contexte des luttes féministes contre les féminicides et la violence de genre en Argentine, ce film fait dialoguer les discours qui naturalisent ces violences avec la critique cinématographique féministe, à partir des codes du film d’horreur.