Text
English
ID: <
10670/1.41tose>
Abstract
Ce texte a été présenté à la table ronde « Contested Footage: Snuff, Disease, the Avant-Garde, and the Archive » lors du congrès annuel de la PCA/ACA (Popular Culture Association/American Culture Association) qui se tenait à la Nouvelle-Orléans, du 1er au 4 avril 2015. La participation à ce congrès s’inscrivait dans le cadre du projet de recherche « Archives et création : nouvelles perspectives sur l’archivistique » sous la direction d’Yvon Lemay. Ce projet est financée par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH) dans le cadre du programme Savoir (2013-2016). Compliquant ce que les archivistes appellent “archives”, tout autant que l’esthétique du cinéma, les cinéastes de réemploi sont un intéressant exemple d’artistes utilisateurs d’archives. Grâce à l’intégration, le collage, la compilation, le découpage, la transformation et parfois la destruction de films et de pixels, ces derniers créent de nouvelles œuvres qui étendent, changent ou font disparaitre le message des œuvres originales. À travers l’analyse de deux films (Long Live The New Flesh - Nicolas Provost, 2009 et Outer Space - Peter Tscherkassky, 1999) qui utilisent tous deux les particularités des films d’horreur comme partie intégrante de leur travail, nous nous intéresserons à la manière dont ces artistes de réemploi façonnent le genre et à comment l’esthétique des ruines associée avec ce cinéma comprend et reforme le cinéma d’horreur et les pratiques archivistiques.