Article
French
ID: <
10670/1.5l784t>
Abstract
`titrebRésumé`/titrebEn se référant à une affaire judiciaire des années 1980, « l’affaire Villemin », plus connue sous le nom de « l’affaire Grégory », Marguerite Duras nous fait comprendre la distance qui existe entre la littérature judiciaire et le récit d’un chroniqueur. Une plus grande liberté est laissée au romancier, par le choix des mots qui peuvent traduire l’injuste mais aussi par les choix faits par l’écrivain qui se construit sa propre réalité, s’approprie l’histoire jusqu’à transformer le réel. L’écrit prend le pas sur la vérité et permet de faire entrer, d’une certaine façon, le réel dans la littérature.