Après des siècles d’isolement, ce n’est qu’en 1853, sous la pression des États-Unis, que le Japon s’ouvre progressivement. À cause de cet isolement historique, le pays du Soleil levant a développé, une culture propre et secrète qui garde une part de mystère. Dans les années 1980, la culture japonaise connaît un nouveau souffle, les premiers animés tel qu’Astro Boy d’Osamu Tezuka ou Goldorak de Gô Nagai marque toute une génération, et depuis 1999, un festival annuel envahit Paris, un rendez-vous pour les fans de l’univers du manga et de la culture japonaise : la Japan Expo. En 2000, le phénomène Naruto de Masashi Kishimoto a redonné goût aux enfants à la littérature japonaise si bien que la France est devenue le second consommateur de mangas au monde après le Japon. En juillet 2018, la France a lancé un événement marquant les liens qui l’unissent au Japon : Japonisme 2018 les âmes en résonance. Dans ma classe de CE2, certains de mes élèves ont déjà été introduits à cette culture japonaise, principalement grâce aux animes et aux mangas. Cette proportion est majoritaire, toutefois pour quelques-uns il s’agissait d’une véritable découverte. J’ai choisi comme porte d’entrée les contes et le cinéma japonais. La pédagogie de projet permet une ouverte pluridisciplinaire et culturelle car les élèves sont actifs du savoir, avec une concrétisation s’appuyant sur la coopération et non la compétition. La place du professeur consiste alors à orchestrer le projet en apportant les outils nécessaires (supports didactiques). L’implication des élèves est la condition sine qua non à la réussite du projet. Les supports pédagogiques : contes, films d’animations, seront travaillés avec les élèves pour aboutir à une exposition de personnage de manga qu’ils créeront, ainsi qu’un cahier d’explorateur pour retracer toutes les connaissances acquises sur le Japon. L’exploration du Japon est lié à plusieurs matières telles que le français, l’art, la musique. Les élèves ont découvert un pays traditionnel et moderne par ses arts : estampe, films, mangas ainsi que des explications sur la vie quotidienne, l’école, la vie des élèves. Ils retrouvaient le projet en français, en musique, en art. Nous avons pu les faire voyager grâce à ce projet qui s’est conclu avec une exposition.