Espaces populaires, pratiques intimes les jardins publics au Caire, à Rabat et à Damas
Abstract
Créés à l'origine pour et par les classes bourgeoises, les jardins publics sont depuis quelques décennies désertés par les couches aisées du monde arabe, désormais repliées sur la sphère privée. Abandonnés aux couches populaires, ils attirent aujourd'hui, (grâce à leur caractère public) des pratiques de l'intime, et sont des lieux d'expression d'une certaine liberté.