Abstract
Le littoral est un espace très convoité qui subit des attaques devant de la mer de plus en plus fréquente, entrainant un recul du trait de côte. Près d’un quart des côtes françaises sont soumises à un phénomène d’érosion. Face à ce phénomène, la majorité des communes emploient une méthode de lutte contre l’érosion, cependant ces méthodes ne sont pas en phase avec cette ère où prône la durabilité. Le risque et le développement durable apparaissent conjointement dans les documents juridiques. Les communes de Carry-le-Rouet et de Biarritz seront mobilisées, afin de savoir si le risque d’érosion côtière est-il un allié pour les communes afin de tendre vers un urbanisme durable ? Le risque est communément regardé sous l’angle du phénomène alors que l’aléa érosion existe. Ce regard restreint engendre de nombreuses limites : une non-reconnaissance, une impossible indemnisation, des calculs scientifiques encore confidentiels... Le risque d’érosion souffre d’une trop grande incertitude. Une articulation entre risque et durabilité est-elle envisageable ? Sont-ils compatibles ? La conjugaison est-elle opérationnelle ?