Abstract
Le réchauffement climatique, à l’aune de l’économie de marché du capitalisme, apparaît comme une question de long terme, alors que les décisions concernant la biodiversité et la qualité de la vie des hommes sur Terre doivent être prises aujourd’hui. L’essor de la troisième révolution industrielle fondée sur Internet, les énergies renouvelables et la gestion précautionneuse des ressources de la Terre devient urgent. Les TIC, les véhicules, l’immobilier et l’agriculture sont directement concernés. Les États doivent rendre possible la mise en place rapide de cette révolution, malgré les obstacles importants qu’ils ont à surmonter, comme les failles de l’énergie renouvelable, les actifs bloqués, les intérêts des grands groupes dominants issus de la deuxième révolution industrielle, les politiques à court terme des fonds de pension, et les réticences des producteurs d’énergies fossiles. L’innovation technologique ne peut pas résoudre toutes les questions sociétales et sociales. Il convient donc de modifier les règles du jeu de la globalisation mondialiste, par une volonté d’engagement public et privé en faveur de la révolution verte, une recherche de plus grande justice sociale ou l’application des règles du « catastrophisme éclairé ». Sans une action volontariste des hommes, l’évolution de la planète deviendra humainement incontrôlable et posera même la question de la survie de l’humanité.