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French

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10670/1.b279y7

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Mourir à Jérusalem : ensevelir les morts, latiniser la Terre sainte

Abstract

Au temps du royaume franc, Jérusalem et la Terre sainte demeurent dans l’imaginaire occidental conformes aux temps évangéliques, les Latins ignorant les vicissitudes liées à la conquête islamique, les bâtiments détruits, en ruines ou affectés à d’autres usages. Reprenant possession de la Terre sainte, ils ne se contentent pas de relever tel ou tel édifice en ruines, mais instituent de nouvelles localisations et, ce faisant, s’auto-définissent comme les nouveaux « Palestiniens », légitimant ainsi leur entreprise de latinisation. Parmi ces lieux, quoi de plus emblématique que les lieux d’ensevelissement ? Mon propos n’est pas ici d’envisager l’insertion de la population franque au sein des populations musulmanes, chrétiennes orientales et juives, comme le permettrait l’étude comparée des sépultures à l’échelle du royaume franc de Jérusalem ou de l’ensemble des États francs, mais bien plutôt de comprendre l’entrelacs des pratiques et des représentations à Jérusalem, « ville-tombeau » et ville de la Résurrection. Cœur des attentes eschatologiques, Jérusalem est le théâtre de la Passion, commémorée par le tombeau du Christ et renouvelée par le sang versé des croisés. Que signifie mourir et être enseveli en Terre sainte ? Je vous propose d’y répondre au croisement des représentations des pèlerins et des croisés, de l’édification des tombeaux, de leur intégration à un territoire urbain et sacré, des rites d’ensevelissement et de la mémoire des lieux.

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