Abstract
Pour analyser des tableaux d’échanges migratoires, une famille de modèles est proposée. Ces modèles ont pour but de filtrer ce qui, dans les échanges observés, revient à l’inégalité des populations soumises au risque et à la diversité des configurations géographiques des couples de zones considérées (distance, compacité, contiguïté). L’exemple des migrants échangés par les 94 départements continentaux français entre 1968 et 1975 montre l’efficacité de ces modèles, par la qualité de l’ajustement réalisé et par la mise en évidence, dans les résidus, de différences régionales dans les comportements de mobilité.