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French

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10670/1.bd2vhc

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La “maison” des morts d’après quelques textes suméro-akkadiens

Abstract

Pour désigner la tombe, les scribes akkadiens disposaient de nombreux termes et expressions, plus ou moins littéraires, et parmi ceux-ci se trouve le mot E2/bitum, signifiant « la maison ». Une telle désignation amène à s’interroger sur l’existence d’indices textuels, en plus de la terminologie, permettant d’établir des liens entre les lieux du rituel funéraire et l’espace d’habitation. Les textes suméro-akkadiens apportant des informations sur les aspects funéraires sont cependant très hétérogènes : d’une part, ils sont dispersés dans le temps et dans l’espace (fin IIIème-Ier millénaire av. J-C. – Syrie et Irak), et, d’autre part, les données qu’ils contiennent se résument généralement à quelques allusions éparses, reflétant plus ou moins la réalité selon la nature des sources (textes mythologiques, documents de la pratique…). Les indices relatifs à notre sujet sont donc peu abondants et dispersés. Toutefois, un examen attentif de la documentation disponible permet de glaner quelques éléments de réflexion sur les interactions entre espaces funéraire(s) et espace domestique. Cette présentation examinera d’abord les allusions que font les textes à l’existence d’un lien spatial permanent entre la maison et la sépulture, qui se situait parfois en dessous de l’espace domestique (ce qui est également documenté par archéologie, bien que les textes soient nettement plus avares). Elle traitera ensuite d’un autre point d’interaction entre funéraire et domestique : le lieu de préparation et/ou de l’exposition du corps du défunt qui a, semble-t-il, pu être occasionnellement la maison où était installé un « lit mortuaire ».

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