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Thesis

French

ID: <

10670/1.cr07ng

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Abstract

La période entre 338 et 290 av. J.-C. fut un tournant pour Rome, car elle vit la soumission des Latins et la défaite des Samnites, ce qui permit à l’Urbs de devenir la première puissance italique. On assista donc à l’avènement d’un impérialisme romain. Se pose alors la question de l’idéologie d’État de cette Rome en transition. Comme cette expansion fut accompagnée par la construction, à Rome, de dix nouveaux temples, souvent dédiés à des divinités nouvelles, et que toute divinité exprimait une idéologie, il nous a semblé possible de reconstituer, dans ses grands traits, cette idéologie d’État grâce aux nouvelles divinités et leurs sanctuaires. Nous avons donc choisi d’analyser deux nouveaux temples : celui de Quirinus et celui de Victoria. Le choix de Quirinus s’explique par le fait que ce dieu avait, on l’a montré, déjà été assimilé à Romulus ; quant à Victoria, on l’a choisie pour trois raisons : elle était une déesse de la victoire ; son temple fut élevé au-Dessus du Lupercal, au cœur même de la « Rome de Romulus » ; grâce aux fouilles de P. Pensabene, on peut reconstituer son sanctuaire. Puis, on a analysé les deux temples et leurs divinités à travers les concepts (cadre social de la mémoire, mémoire collective) issus de la sociologie de M. Halbwachs. On a ainsi constaté qu’à travers ces temples, l’élite dirigeante avait diffusé auprès du peuple une nouvelle identité collective affirmant le caractère exceptionnel de Rome et contenant l’idée d’une expansion illimitée de l’Urbs. Cette création d’une identité romaine impérialiste se fondant sur Romulus et la religion en général, on peut l’interpréter comme la construction d’un destin collectif pour Rome.

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