Article
French
ID: <
10670/1.dhsl4t>
Abstract
À la suite des offensives militaires de février 1995, la rébellion des paysans mayas au Chiapas (Mexique) a provoqué de nouvelles initiatives en matière d’éducation pour les Indiens. Les impacts de ces initiatives sont perceptibles au niveau régional, notamment au cœur des ex haciendas des vallées de la Forêt Lacandone, où les villages indiens zapatistes développent leurs propres systèmes éducatifs sans permettre que l’État ne puisse intervenir. À partir de l’analyse des politiques et des demandes ethniques, ainsi que des stratégies sociales des acteurs, il est possible d’identifier des logiques de participation individuelle et collective à la construction et la légitimation de réseaux municipaux autonomes d’écoles. Suite à la réoccupation paysanne des anciens latifundios, les pratiques éducatives des Indiens tseltales dans la région des terres récupérées se rapprochent du type de gestion administrative et pédagogique des écoles bilingues.