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Thesis

French

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10670/1.dppcc0

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Les trois étapes de la pensée morale : Bergson et le débat sur la science des moeurs

Abstract

Paru en 1932, Les deux sources de la morale et de la religion (Les deux sources) est le dernier ouvrage principal d'Henri Bergson. Il y a de nombreux travaux consacrés à la confrontation de sa philosophie morale et sociale avec la sociologie durkheimienne, mais ils n'examinent pas son mobilisme dans Les deux sources. La réalité est mobile. C'est une idée qui apparaît sans cesse dans ses travaux dans son Essai sur les données immédiates de la conscience (publié en 1889) jusque dans Les deux sources, où il affirme que la morale ouverte est la mobilité même. Le mobilisme est essentiel à sa philosophie morale. De ce point de vue, nous nous proposons de déterminer la position de Bergson vis-à-vis du débat sur la science des mœurs, suscité par l'ouvrage de Lucien Lévy-Bruhl (1903), La morale et la science des mœurs dans les années 1900. Dans cet ouvrage, Lévy-Bruhl, inspiré par Auguste Comte et Émile Durkheim, cherche à fonder une science objective de la réalité morale (qu'il appelle« science des mœurs ») en adoptant la méthode sociologique, mais en écartant la« morale théorique», qui n'observe pas la réalité morale, comme la morale théologique, la morale utilitaire et la morale kantienne. Si nous situons Les deux sources dans ce contexte historique, la philosophie morale de Bergson n'apparaîtrait-elle pas comme la troisième étape de la pensée morale par rapport à la première étape (la morale théorique) et à la seconde étape (la science des mœurs) ? Ne pourrait-on pas qualifier cette troisième étape de « mobilisme », qui avance la recherche de la réalité morale ? C'est cette hypothèse que nous examinerons dans cette thèse.

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