Article
French
ID: <
10670/1.fo2w37>
Abstract
Mobilisés dans des mouvements pour plus de démocratie ou pour une transition écologiste, de nombreux jeunes redéployent une culture militante « alteractiviste » qui place la relation à soi au cœur de l’engagement. Cet article montre qu’ils fondent le sens de leur action dans la construction de soi comme sujet et la cohérence entre leurs valeurs et leurs pratiques bien plus que dans des organisations militantes, des manifestes, ou l’impact de leur action dans la société. Il souligne également que si l’on ne peut comprendre l’engagement des jeunes et les mouvements d’aujourd’hui sans donner toute son importance au processus de subjectivation, celui-ci ne va pas forcément dans le sens d’un renforcement de la capacité d’agir et de devenir acteur dans la société.