Dans Le pastout de Lacan: consistance logique, conséquences cliniques, Guy Le Gaufey commence par suivre pas à pas les écritures par lesquelles Lacan a abouti aux formules de la sexuation et à l’opérateur pastout. À partir du carré logique de la proposition particulière minimale et du carré de la proposition particulière maximale, Le Gaufey déplie les articulations entre l’universel, le particulier et l’exception. Ce travail va lui permettre de se livrer à une implacable critique de la pratique des vignettes cliniques, lesquelles prétendent transmettre quelque chose de la clinique psychanalytique mais participent plutôt à ravaler la psychanalyse à une psychothérapie. Le pastout de Lacan apporte ainsi de précieux arguments contre l’inclusion de la psychanalyse dans le champ des psychothérapies. En montrant que les vignettes cliniques sont construites sur le modèle de la proposition minimale, l’auteur appelle de ses vœux une «clinique maximale». Les récits de casétant soumis aux exigences de la narrativité, il leur préfère RSI pour subvertir le jeu de la proposition universelle et de sa particulière lorsqu’il s’agit de « faire cas ».