Thesis
French
ID: <
10670/1.j75meh>
Abstract
Depuis plus de quarante ans, une effervescence théorique est constatée au sein d’un courant actuel de la psychologie connu sous le nom d’« analyse du comportement » concernant les activités relatives au langage et à la cognition. Au vu de la persistance d’une absence de consensus dans ces domaines, ce travail propose une réflexion théorique et épistémologique sur les origines et évolutions de ce courant. Cet élargissement de la perspective permet de considérer les liens entre les principes premiers et les conceptualisations ultérieurement apparues. Ce travail propose alors de voir les difficultés de théorisation du langage et de la cognition en lien avec l’un des axiomes fondateurs : le refus d’inférer des entités internes sur le plan théorique. Il discute ensuite des conséquences d’une réintégration de telles inférences, eu égard à l’une des dimensions épistémologiques historiques de ce courant, celle du pragmatisme, ainsi que vis-à-vis d’une dimension plus éloignée de ses origines, celle du constructivisme. Il présente enfin plusieurs pistes thérapeutiques en tant que développements des conclusions épistémologiques et propose, dans ce cadre, de considérer la logique comme un instrument thérapeutique à part entière.