Article
French
ID: <
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Abstract
`titrebRésumé`/titrebL’individu touché par le cancer est acculé à penser l’impensable : sa propre mort. Sa vision du monde, des autres et de lui-même se trouve bouleversée au moment même de l’annonce de la maladie grave. Néanmoins, les individus malades refusent le plus souvent ce chaos engendré par l’annonce du cancer dans leur vie. Nous observons combien, pour ces femmes rencontrées et atteintes par un cancer gynécologique, la possibilité de reconstruction du monde vécu passe par la mise en récit. C’est la nomination des origines de la maladie qui aide à la reconstruction du monde vécu, via la symbolisation de la maladie et de ses conséquences. Le corps, les organes touchés par le cancer, la maladie sont ainsi matière de symboles, et c’est également à cette dimension du corps et de la maladie que s’adressent les soignants. Mais la culture des femmes atteintes par un cancer gynécologique et la « culture hospitalière » se rencontrent-elles ?