We examine ``input visualizations'', visual representations that are designed to collect (and represent) new data rather than encode pre-existing datasets.Information visualization is commonly used to reveal insights and stories within existing data. As a result, most contemporary visualization approaches assume existing data sets or data structures as the starting point for design, through which that data will be mapped to visual encodings to produce final visualizations.Meanwhile, the implications of visualizations as inputs and as data sources have received extremely little attention---despite the existence of visual and physical examples stretching back centuries---and the benefits, trades-offs, design patterns, and even the language necessary to describe them remain unexplored.In this paper we argue for the deeper examination of input visualizations, highlighting a set of recent examples and introducing vocabulary for describing them. Finally, we present a series of provocations which examine some of the challenges posed by input visualizations and suggest opportunities for better understanding this type of visual representations and their potential.

Nous examinons les "visualisations d'entrée", des représentations visuelles conçues pour collecter (et représenter) de nouvelles données plutôt que de coder des ensembles de données préexistants.La visualisation de l'information est généralement utilisée pour révéler des idées et des histoires au sein de données existantes. Par conséquent, la plupart des approches contemporaines de la visualisation partent d'ensembles de données ou de structures de données existants comme point de départ de la conception, par le biais duquel ces données seront mises en correspondance avec des encodages visuels pour produire des visualisations finales.Pendant ce temps, les implications des visualisations en tant qu'entrées et sources de données ont reçu très peu d'attention - malgré l'existence d'exemples visuels et physiques remontant à plusieurs siècles - et les avantages, les compromis, les modèles de conception et même le langage nécessaire pour les décrire restent inexplorés.Dans cet article, nous plaidons pour un examen plus approfondi des visualisations d'entrée, en mettant en évidence un ensemble d'exemples récents et en introduisant un vocabulaire pour les décrire. Enfin, nous présentons une série de provocations qui examinent certains des défis posés par les visualisations d'entrée et suggèrent des opportunités pour mieux comprendre ce type de représentations visuelles et leur potentiel.

Abstract