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French

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Compte-rendu ornithologique camarguais pour les années 1995-2000

Abstract

Ce calendrier ornithologique couvre les six années de 1995 à 2000, une période caractérisée par une série d'hivers plutôt doux et humides (sauf l'hiver 1999-2000 qui a été très sec mais est resté tempéré). On a observé une nette tendance à la hausse des températures moyennes. Cette période a vu l'observation de 22 nouvelles espèces dont on trouve la liste dans l'introduction. Plusieurs espèces rares ont été revues comme, par exemple, la Sarcelle à ailes bleues (dont un individu bagué au Québec), le Fuligule à tête noire, le Fuligule à bec cerclé, l'Aigle impérial, le Faucon lanier, le Faucon sacre, la Talève sultane, l'Outarde barbue, la Glaréole à ailes noires, le Gravelot de Leschenault, le Vanneau sociable, le Bécasseau violet, le Bécasseau rousset, le Phalarope de Wilson, le Goéland d'Audouin, la Sterne arctique, le Guillemot de Troïl, le Guêpier de Perse, l'Alouette haussecol, le Pipit de Richard, le Traquet isabelle, le Traquet du désert, la Rousserolle isabelle, la Rousserolle verderolle, la Fauvette épervière, le Pouillot à grands sourcils, le Gobemouche nain, la Sittelle torchepot, l'Etourneau roselin, la Niverolle alpine, le Roselin githagine et le Bruant lapon. Chez les espèces ou groupes d'espèces qui font l'objet de recensements réguliers, deux espèces de Hérons arboricoles (Aigrette garzette et Héron garde-boeufs) ont vu se multiplier le nombre de leurs colonies et de leurs couples nicheurs, le Bihoreau gris a retrouvé le beau chiffre de 680 couples en 2000 et le Crabier chevelu a atteint la même année le chiffre record de 266 couples. La progression spectaculaire du Héron cendré s'est stabilisée alors que le Héron pourpré a culminé avec 1 370 nids en 1996 pour retomber à 664 en 2000. Les Flamants roses ont également atteint un chiffre record de 22 200 couples en 2000 (13 000 en 1996). Les Laridés coloniaux ont également montré quelques originalités : les effectifs nicheurs de Mouette rieuse se sont effondrés (avec conjointement un début de colonisation des marais d'eau douce), l'espèce étant maintenant dépassée en nombre par la Mouette mélanocéphale (1 877 couples en 2000), le Goéland railleur maintient des effectifs élevés (850 couples en 2000) tandis que les quatre espèces de sternes montrent des fluctuations autour d'une certaine stabilité. Les effectifs du Goéland leucophée restent inquiétants. Les salins de Salin-de-Giraud ont hébergé l'essentiel des effectifs pendant cette période au détriment des salins d'Aigues-Mortes. La lente érosion des effectifs hivernants d'Anatidés et de Foulques s'est poursuivie ; elle est considérée comme liée aux effets d'une pression de chasse excessive notamment par l'effet dérangement qui tend à stériliser les terrains d'alimentation de ces oiseaux. Parmi les espèces qui se sont reproduites pour la première fois, citons le Grand Cormoran (en 1998), la Grande Aigrette (première reproduction avec succès en 1996), la Spatule blanche (en 1998), le Grand-duc d'Europe (en 2000 en Petite Camargue) et la Bergeronnette grise. Parmi les espèces nicheuses, on notera les bonnes performances de la Glaréole à collier (42 couples et 45 jeunes à l'envol en 2000) et du Coucou geai. Plusieurs espèces sont observées plus régulièrement en hiver (Bihoreau gris, Cigogne noire, Cigogne blanche, Milan noir, Balbuzard pêcheur, Grue cendrée, Oedicnème criard, Petit Gravelot, Sterne pierregarin, Bruant à calotte blanche).

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