Book
French
ID: <
10670/1.oq9r0w>
Abstract
Cet article ne s’intéressera pas aux dispositifs de traduction que le pays d’accueil devrait offrir à la parole des migrants mais plutôt à ses institutions éventuelles qui devraient permettre à ces migrants d’en acquérir la langue et la culture afin de pouvoir y traduire, eux, leur histoire en position de sujet et de citoyen. Cette orientation de l’article où les migrants ne seraient pas l’objet mais le sujet de l’éthique de la traduction explique pourquoi la question que pose son titre obtient pour réponse : « L’héritier de survivants, migrants des années 20, ne peut pas affronter les « migrants» d’aujourd’hui » car les facteurs d’intégration qui promouvaient l’apprentissage de la langue et de la culture que les parents de l’auteur rencontrèrent autrefois dans leur « pays d’accueil » n’existent pratiquement plus pour les migrants d’aujourd’hui en raison de données sociopolitiques radicalement différentes.