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10670/1.p7mjgk

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Les ostracodes du Miocène rhodanien. Systématique, biostratigraphie écologique, paléobiologie. Fascicule 1

Abstract

L'étude des ostracodes des formations néogènes, marines et lacustres, dans le bassin du Rhône a permis de dénombrer 160 espèces ; les Cytherellidae, les Xestoleberidinae et les Bairdiidae n'ont pas été étudiés. On a proposé la création de : 2 genres nouveaux, 50 nouvelles espèces, 19 nouvelles sous-espèces. Certaines photographies ont été faites à l'aide du microscope électronique à balayage. L'analyse des caractères anatomiques et morphologiques a conduit à introduire pour certaines espèces la notion de morphotype. On a analysé la notion de variant phénotypique à propos de la relation présumée entre le métabolisme du calcium et le taux de salinité. La notion de variant géographique s'est imposée tant en milieu marin qu'en milieu lacustre. La répartition biostratigraphique des espèces miocènes en quatre biozones régionales a été tentée. Ces dernières recouvrent en partie seulement le découpage stratigraphique classiquement admis ; la biozone A contient le Burdigalien mais le déborde un peu, les biozones B, C et D se succèdent dans l'Helvétien et le Tortonien. Dans le cadre des corrélations entre bassins, la migration de certaines espèces a été envisagée. On a entrepris le calcul du taux d'association des espèces deux à deux par application du coefficient de Jaccard après traitement des données sur ordinateur ; il a révélé l'existence d'une association liée au faciès marnes bleues et de plusieurs autres d'étendue stratigraphique ou géographique plus restreinte. Le calcul du taux d'association (par la méthode des similitudes et celle de Czekanovski) a également été fait pour les ensembles d'espèces groupées suivant les principales coupes : pour celles du Miocène inférieur puis pour celles du Miocène supérieur. Il a montré l'existence d'un "biotope moyen" à côté de "biotopes plus isolés". La répartition qualitative et quantitative des genres, en fonction de la profondeur est assez proche de celle observée dans l'Adriatique. Selon cette répartition la profondeur de la mer miocène excède rarement 40 à 50 m sauf à la bordure orientale du bassin. , . Les ostracodes du Miocène rhodanien. Systématique, biostratigraphie écologique, paléobiologie. Fascicule 1. Lyon : Laboratoire de géologie de la Faculté des sciences de Lyon, 1969 (Documents des Laboratoires de Géologie de la Faculté des Sciences de Lyon, 32)

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