Thesis
French
ID: <
10670/1.pp08wk>
Abstract
Des premières fascinations des graphistes pour les notions de systèmes, en passant par l’introduction des approches liées au « corporate design » et à la « corporate identity », le renforcement progressif du « marketing », puis le basculement vers le « branding » et la mise en valeur artificielle des marques, la recherche rend compte de l’évolution des représentations d’institutions, d’événements et de collectivités publics, entre les années 1970 et 2010. Cette chronologie des approches dominantes est analysée en écho à celle d’une série d’expérimentations personnelles liées à une approche qui se veut plus civique du design et qui permet de penser de réelles méthodes alternatives. En analysant les relations entre identification et identité, est proposé un déplacement du focus des questions de visibilité et de mise en valeur des marques vers des approches qui, à l’aide de langages visuels partagés, placent en leur centre : - l’intelligibilité des structures complexes, - la représentation des pluriels, des évolutions et des relations, - l’intégration au contexte, - la coordination des expressions multiples.