test
Search publications, data, projects and authors

Thesis

French

ID: <

10670/1.qfh1nz

>

Where these data come from
Les matières colorantes au sein des systèmes techniques et symboliques au Néolithique (VIe et Ve millénaires BCE) dans l'arc liguro-provençal

Abstract

Ce travail a été entrepris dans le but de déterminer les chaînes opératoires des matières colorantes néolithiques et de les intégrer dans une dynamique chrono-culturelle, à partir de deux sites-clés de l’arc liguro-provençal : Castellar – Pendimoun (5750-4900 cal. BCE) et Nice – Giribaldi (4550-4050 cal. BCE).L’étude technoéconomique montre des situations contrastées. Pendimoun voit, tout au long du VIe millénaire BCE, l’exploitation de trois roches locales aux caractéristiques physico-chimiques variées, traitées selon des schémas simples similaires pour fournir des produits adaptés à tous les besoins : hématite ou goethite, en quantité pour un usage technique ou de granulométrie fine pour exploiter les propriétés colorantes. Giribaldi est le siège d’une gestion dichotomique, où des matières colorantes locales préparées comme à Pendimoun, côtoient des matières exogènes, traitées à travers des actions spécifiques adaptées à leur cohérence.Enfin, de nombreux aspects symboliques ont été mis en évidence et caractérisés. Un bloc calcaire est sculpté et peint pour représenter un visage, selon une tradition peut-être héritée de pratiques proche-orientales. La teinte rouge est associée à la sphère funéraire. La coloration de productions céramiques techniquement très investies et vraisemblablement dédiées à des pratiques sociales particulières est aussi observée ; cette coloration est appliquée par incrustation de poudre durant les VBQ à Pendimoun et par peintures rouges ou noires et par incrustations blanches au Chasséen ancien à Giribaldi.

Your Feedback

Please give us your feedback and help us make GoTriple better.
Fill in our satisfaction questionnaire and tell us what you like about GoTriple!