Article
French
ID: <
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Abstract
Comme le disait Freud, il faut s’habituer à considérer chaque acte sexuel comme un échange à quatre personnes. La bisexualité apparaît dès lors comme une donnée constitutive de la psyché, intégralement mouvante, susceptible de travestissements divers et d’avatars complexes. Sophie de Mijolla-Mellor montre que c’est aussi à partir du polymorphisme bisexuel de la pulsion que la dérivation sublimatoire doit être abordée. Comme pour l’érotisme prégénital, se constitue alors un reste impossible à intégrer dans la vie sexuelle du sujet qu’il pourra, suivant ses capacités, utiliser d’une manière ou d’une autre, la sublimation constituant l’un des choix possibles.