Article
French
ID: <
10670/1.r8aurh>
Abstract
`titrebRésumé`/titrebDans un contexte caractérisé par l'émergence d'une homosexualité concevable du couple et la validation judiciaire d'une inscription à l'état civil d'enfants nés à l'étranger d'une gestation pour autrui pour un couple de même sexe, sans remise en cause de l'interdiction de cette pratique en France, la gestation pour autrui apparaît comme un dépassement de l'assistance médicale à la procréation et se donne pour fonction de « tester » les limites des cadres de fonctionnement de cette assistance. Face aux mots employés à son propos et au regard du contenu des lois, se manifeste son caractère sociétal et non médical. Son degré de pertinence se discute au regard d'un véritable projet parental et des valeurs touchant à la liberté (humaine et économique) mais aussi au consentement. Est-elle vraiment de nature, comme l'observent ses partisans, à « transfigurer une relation d'intérêts réciproques en acte d'altruisme » ?