Article
French
ID: <
10670/1.rcjox1>
Abstract
`titrebRésumé`/titrebL’infection à VIH1 progresse dans les villes ouest-africaines, respectivement dans les groupes-noyaux (prostituées et partenaires) et au sein des collectivités féminines. Sa dynamique est marquée par des discontinuités dans le temps et dans l’espace. Diverses formes de mobilité des hommes sont impliquées et se conditionnent, au long de l’itinéraire social du virus, à des niveaux territoriaux étagés. Leur efficacité varie selon l’intensité des relations entre lieux et entre groupes, établies, en particulier, par le biais de la prostitution féminine et des migrations masculines suivies soit de l’insertion dans la collectivité d’accueil, soit de leur retour dans la collectivité d’origine. La place du facteur migratoire, hors des groupes-noyaux, paraît d’autant plus grande que les propriétés socioculturelles des populations ouest-africaines seraient relativement peu propices à la circulation virale.