Article
French
ID: <
10670/1.sobwf6>
Abstract
En 2015, le Canard enchaîné fêtera ses 100 ans, une longévité qui fait rêver à une période où la presse écrite française connaît d’importantes difficultés. Outre son indépendance économique et politique, qui se veut garante de l’information produite, son humour et son anti-conformisme comptent parmi les principaux arguments de vente du « journal satirique paraissant le mercredi ». L’analyse de son ethos de genre conduit à nuancer cette présentation, la « misogynie souriante » et volontiers assumée du Canard enchaîné masquant une vision très réactionnaire des rapports sociaux de sexe, qui s’inscrit dans une longue tradition littéraire et sociétale.