Article
French
ID: <
10670/1.tgdf7r>
Abstract
L’homicide des grands-parents, ou avitolicide, est extrêmement rare. La littérature a permis de dresser son profil sociodémographique et nosographique. Nous avons étudié les aspects psychopathologiques de quatre cas cliniques d’avitolicide et statué sur la responsabilité pénale des agresseurs. Les facteurs psychodynamiques identifiés sont la substitution du rôle parental par les grands-parents et le climat intergénérationnel conflictuel avec un phénomène de déplacement de l’agressivité. Les troubles sous-jacents sont la schizophrénie et la personnalité antisociale. Contrairement à la schizophrénie, la psychopathie n’est pas considérée comme démence au sens de la loi en vigueur.