Abstract
Ce travail est basé sur l'étude sédimentologique et géochimique de dix coupes ou sondages effectués dans les piémonts de la montagne Sainte-Victoire. Il confirme l'existence d'une basse terrasse holocène préhistorique entaillée probablement à partir du Subboréal. Après la relative stabilité de la période romaine, la très basse terrasse médiévale s'accumule ; la phase d'entaille qui l'individualise est mal datée. Le jeu complexe de l'anthropisation n'est perceptible qu'à partir du Haut Empire Romain, mais la morphogenèse reste contrôlée par des fluctuations subtiles du climat, en particulier l'intensité et la répartition saisonnière des précipitations.