Article
French
ID: <
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Abstract
`titrebRésumé`/titrebLa forêt au Burkina Faso est un bien public imparfait : non-exclusion dans l’usage des biens et des services de la ressource et rivalité dans l’exploitation du bois et la consommation des produits forestiers non-ligneux. Le libre accès qui la caractérise et les comportements de passager clandestin entraînent une surexploitation des ressources forestières. Cette situation est, en effet, la source des externalités négatives et de sous-optimalité dans l’allocation des ces ressources naturelles. Ces externalités imposent des coûts à l’ensemble de la société (coût social) et si rien n’est fait, on aboutira à un phénomène de « tragédie des communs ». Deux solutions sont traditionnellement préconisées : la privatisation ou l’intervention publique régulant les conditions d’usage collectif de la ressource. Cependant une autre solution, la gestion communautaire, peut être une alternative à la gestion étatique défaillante. Cette étude analyse les conditions de mise en place d’un tel système pour la forêt classée de Tiogo au Burkina Faso.