Abstract
Les îles du Ponant sont des territoires présentant des différences notables en termes de population, de superficie ou d’éloignement du continent. L’essentiel des biens alimentaires courants consommés proviennent du continent. Il s’agit de les acheminer jusqu’à l’île, le long d’un parcours ayant pour maillon principal la traversée maritime, spécificité de l’approvisionnement insulaire. Les îles du Ponant ne sont pas dotées de commerces d’épicerie semblables. Le système de transport vers les îles requiert pour les gérants de cette activité de s’adapter et de mettre en oeuvre des stratégies pour leur approvisionnement, donnant lieu à différents modes d’acheminement des biens alimentaires. Si la plupart des biens alimentaires de détail consommés sur les îles sont issus des commerces locaux, les consommateurs, qu’ils soient résidents à l’année, résidents secondaires ou touristes de passage, font de plus en plus appel à la concurrence continentale, créant ainsi de nouveaux flux et canaux d’approvisionnement. Le renforcement de ces tendances sur les petites îles dépourvues de supermarché a des conséquences, aussi bien d’un point de vue commercial, pour les épiceries insulaires, que d’un point de vue sociétal pour les îliens.