Abstract
Accès restreint aux membres de l'Université de Lorraine jusqu'au 2015-12-02 Les périodiques tels que Liaison, L’Étoile de l’A.E.F. ou La Semaine de l’A.E.F. ont joué un rôle primordial dans ce que H.J. Lüsebrink appelle « la conquête de l’espace public » par les élites colonisées, en l’occurrence celles de l’Afrique équatoriale française (Gabon, Moyen-Congo, Oubangui-Chari et Tchad), et notamment dans la constitution d’un champ littéraire local. À partir de 1950, on assiste à un foisonnement des revues grâce à la presse coloniale qui gérait les rares imprimeries et maisons d’édition du continent. La présente étude concerne l’impact de la presse coloniale dans la naissance des premières œuvres africaines, et spécialement aéfiennes. Elle concerne une époque pionnière de l’histoire littéraire africaine, encore trop peu étudiée en détail aujourd’hui. Elle n’est pas cependant centrée sur les livres, mais bien sur les revues, documents irremplaçables pour toute approche historique de la vie littéraire