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French

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"L'Œil du Prince" " ou l'Adieu aux armes de la Courtoisie dans La Princesse de Clèves

Abstract

Dans " Romans et dévotion au XVIIe siècle " , article publié en 2000, Sylvie Robic-de Baecque écrit : "Plusieurs travaux essentiels ont depuis quelques années contribué à nuancer l'interprétation [de La Princesse de Clèves] dans le sens d'une laïcisation des mises en scène du moi. Ils ont ainsi révélé la prégnance d'un modèle religieux: non un " augustinisme vague " , mais bel et bien " la présence voilée d'une théologie " " Ses propres conclusions viennent confirmer le bien-fondé de cette hypothèse que les articles de Bernard Chedozeau (1970), de Jean Mesnard (1990), et de Philippe Sellier (2000) avaient d'abord ouverte. Avec Le Corps des idées, publié en 2007, Delphine Reguig-Naya la prolonge en étudiant la poétique du roman sous la perspective des conceptions linguistiques et stylistiques de Port-Royal. Sa très précise démonstration inscrit l'oeuvre de Mme de La Fayette dans une filiation à l'augustinisme discernable dans toutes les dimensions de son énonciation. Néanmoins, la lecture du roman nous laisse la pénétrante impression que, sous le modèle augustinien, travaillerait un autre mode de pensée, proche de la fin'amor, sur la présence duquel la critique de naguère nous avait d'ailleurs alertée: "[De la courtoisie, il] n'y eut plus qu'une dernière flamme, mince et pure, qui s'appelle La Princesse de Clèves. La mort s'y atténue en séparation volontaire, et la chevalerie fait place à la vertu qui conclut en faveur du monde...

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