Article
French
ID: <
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Abstract
Nées sous la monarchie de Juillet, les fêtes en l’honneur de La Tour d’Auvergne connurent sous la Troisième République un succès qui ne se démentit jamais. Ce succès s’explique par le syncrétisme du héros commémoré mais aussi par les festivités et le cérémonial qui empruntaient à la fois à la fête publique post-révolutionnaire et à la culture catholique bretonne. Il s’explique également par le rôle joué par l’armée qui en devint rapidement la vedette. Véritable tradition inventée, les fêtes de Carhaix célébraient la petite patrie et réalisaient son inclusion dans la grande. Au nom de la patrie et du héros mort pour elle, elles marquaient une pause dans les affrontements politiques et religieux.