Article
French
ID: <
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Abstract
La facilité d’accès aux gares à pied, en vélo ou en transports collectifs est un enjeu majeur de l’alternative à la voiture particulière. Or les cheminements des piétons et des cyclistes et les trajets des autobus sont bien différents, le plus souvent, d’une vision théorique par rayons concentriques tracés autour des stations. Ils dépendent du réseau des voies et aussi de la morphologie urbaine. Cette différence, mesurée à partir d’exemples dans le présent article, conduit à des interrogations sur la concordance, le plus souvent admise avant inventaire, entre ville des courtes distances et ville réellement accessible. Cette différence révèle des gisements exploitables au profit d’une accessibilité alternative à la voiture plus attractive pour les citadins, ainsi que des opportunités d’action sur le bâti lui-même. Mais elle fait aussi surgir la question de l’aménagement des interstices entre « corridors d’accessibilité » pour les distances moyennes et longues, celles de l’autobus.