Article
French
ID: <
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Abstract
La présente étude analyse les différences de structures financières entre les pays de la zone euro et leurs implications pour la transmission de la politique de la BCE par le canal des taux d’intérêt. Il est centré sur les caractéristiques des structures financières qui peuvent encore présenter des différences en dépit de l’UEM. L’étude examine d’abord la réponse de divers taux bancaires aux variations du taux du marché monétaire et mesure la manière dont cette réponse a évolué au cours des deux derniers cycles de taux d’intérêt. Une analyse économétrique donne à penser que les “ asymétries de pays ” actuelles qu’on observe dans la réponse des taux bancaires devraient diminuer à terme avec la mise en oeuvre de la politique monétaire unique, l’intégration des marchés monétaires et le développement des marchés de titres de créance. Il est également montré que la concurrence entre banques réduit l’“ asymétrie cyclique ” de la réponse des taux bancaires. En second lieu, on examinera les évolutions récentes ayant caractérisé la structure de bilan des ménages et des entreprises. L’étude montre que, au début de l’UEM, les effets-revenu de la politique monétaire de la BCE sont très homogènes dans les quatre grands pays de la zone euro, alors que, par suite de l’importance de leur portefeuille obligataire, les effets de richesse devraient être plus sensibles pour les ménages italiens.